Vincent est là, debout dans son garage.
Il ronge son frein face à son vélo pendu lamentablement contre le mur, victime lui aussi du confinement imposé à tous.
Son vélo de course, jaune, jaune comme le maillot de ces compétiteurs, ces demi-dieux qu’il admire, qu’il vénère même. Jaune comme la plupart des habits qu’il a choisi de porter et qui sont le prolongement de cette passion à laquelle il se consacre depuis son enfance.
Mais, aujourd’hui, Vincent est désemparé.
Que ressent-il ce printemps ?