QUOI DE NEUF SOUS LE SOLEIL ?
Voici quelque temps, à l’occasion de rencontres fortuites il n’était pas rare d’évoquer la météorologie. Cela se fait encore dans l’ascenseur, par exemple ; le sujet est excellent pour franchir, en compagnie d’une personne dont on sait peu de chose, les différents étages qui nous séparent qui du troisième, qui du huitième, qui du rez-de-chaussée, si le voyage se fait à la descente.
Aujourd’hui, le thème reste d’actualité, mais il s’est enrichi ! Du temps qu’il fait, on en vient parfois à évoquer le temps qui nous reste. Je ne parle pas ici de celui dévolu à chacun, mais bien plus largement, de celui accordé à l’humanité tout entière, du moins celle qui s’est développée sur la Terre et qui, suivant les grandes lignes du principe darwinien de l’évolution, a abouti à ce que nous sommes.
Je m’étonne — de moins en moins quand même, certains indices me font douter — de l’intelligence de notre espèce qui est capable de se projeter dans sa finitude. Ce qui ne veut, bien évidemment, pas dire qu’elle se réjouit de ce grand saut dans le néant. Cette formidable capacité que nous avons su développer, au fil du nombre difficilement calculable des générations qui nous ont précédés, nous porte vers la recherche de la compréhension du début de tout, et nous fait entrevoir la fin de ce tout, du moins, dans le petit coin de galaxie où nous tourbillonnons.
On ne maitrise ni l’avant ni l’après, mais nous disposons, semble-t-il, de la possibilité d’atténuer les soubresauts de la dernière étape. Cette opportunité qui nous est offerte peut être comparée...
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