Verdeur retrouvée ?
En mai dernier, nous évoquions les troubles qui envenimaient alors la vie de l’entreprise. C’est fini, tout est réglé, il ne reste plus que quelques détails relatifs notamment à l’organisation de ce que jadis nous appelions le comité d’entreprise. Quelques menues monnaies à verser, ou à ne verser point, et l’affaire sera bouclée… Rondement menée, chacun pourra alors compter ses billes, forcément, certains en auront de plus grosses que les autres… mais comment satisfaire tout le monde ? Quiconque s’y est essayé sait bien que ce n’est pas possible. Nous ne manquerons pas de vous raconter la fin du film, nous vous dirons qui sont les gagnants et qui sont les perdants. Ce mai-ci semble plus paisible ; les jonquilles de germinal laissent peu à peu la place au muguet, à la pivoine, à la rose… Nous pouvons, ainsi apaisés, consacrer notre temps à la présentation, et à la promotion de notre revue. Ce numéro est un peu particulier ! Certains lecteurs attentifs maugréeront que je me répète ; ce n’est pas inexact : j’avais exprimé cette particularité avec le numéro précédent. Oui, mais la particularité n’est pas la même : la fois dernière c’était la poésie qui était à l’honneur, cette fois, c’est la nouvelle, ou plutôt le récit. Des productions de haute lignée ! En effet, nous avons fait le choix éditorial de laisser la place aux textes primés au concours des 80 ans de SNCF. Parmi ceux qui ont reçu un prix,