N’en parlons plus, pour cette fois !
L’éditorial, souvent, s’écrit par tâtonnements ; vient d’abord l’esquisse, articulée sur les notes prises ici et là dont on songe faire un usage ultérieur. Puis, de semaine en semaine, la vie laissant filer entre les ventaux de l’écluse du temps les nouvelles d’hier il faut revoir la copie !
Si le virus et la maladie à laquelle on hésite à attribuer un genre — masculin ? féminin ? — sont toujours là, et si toutes les questions qui se sont posées n’ont pas trouvé de réponse, au moins, les façons de s’en prémunir nous sont désormais connues. Foin des Monsieur et Madame Purgon qui ont occupé le devant des écrans télévisuels auxquels les circonstances nous ont, comme drosophiles au pot de confiture, longtemps agglutinés. Fort heureusement, nombreux furent ceux qui, tel l’Argan, du Malade imaginaire, refusèrent le clystère, boudèrent la soupe aux orties et s’en tinrent aux méthodes préconisées par ceux qui, tout en ayant autorité, osaient afficher leurs doutes. N’en parlons plus, pour cette fois, en souhaitant que ce soit la seule ; l’Histoire s’avance, mais, hélas, le présent ne lui a pas encore laissé la place !
Il n’empêche que [...]