Le gout des autres
Voici un an, peu s’en faut, vous découvriez le nouveau visage de votre revue, rebaptisée Le nouveau dévorant ! Si quelques modifications, plus ou moins perceptibles ont été mises en œuvre au fil des publications, les lignes de force étaient en place.
Le nombre des publications est passé de six à quatre, mais, en cette année particulière à bien des égards, vous avez reçu cinq numéros, dont un numéro 300 qui souhaitait mettre à l’honneur ceux d’entre vous qui avaient contribué à alimenter la centaine de revues précédentes. Moins de publications donc, mais, je le redis, autant d’articles, sinon plus, que précédemment.
Nous pouvons tirer un premier bilan de cette évolution : au vu des retours que nous avons reçus, il est positif. Comment ne pas s’en réjouir ! La couleur est venue égayer les pages, une illustration de couverture, dessinée par Jean-Jacques Gondo, que nous remercions au passage, donne un « coup de jeune » à la revue.
Nous nous réjouissons de ces résultats, mais la joie est teintée d’une certaine retenue. Vous le lirez, au fil des articles, le CLEC lance des appels pour alimenter certaines chroniques, il en lance également pour venir renforcer l’équipe et poursuivre l’aventure. Ne restez pas sourds à ces messages !
Autre source d’inquiétude, la baisse de nos effectifs ! Nous voguions, bon an mal an, jusqu’à maintenant avec une diminution de l’ordre de trente personnes par année. Un rythme assez semblable à celui de la SNCF (il parait que nous allons retrouver le « la »), à deux zéros près. Ce ne sera pas le cas, cette fois : activités annulées, peu d’ouverture possible vers l’extérieur, difficultés pour diffuser nos revues à usage de promotion… Autant d’éléments qui entravent le développement de l’association. Nous ne sommes pas les seuls ! Le monde associatif dans son ensemble souffre et va continuer de souffrir des effets de la pandémie. On connait les symptômes qui la caractérisent (fièvre, toux, anosmie, agueusie, fatigue… n’hésitez toutefois pas à consulter votre médecin, pour faire poser un diagnostic). On s’aperçoit, au fil des mois, qu’une des séquelles de l’existence de la maladie, c’est aussi la perte du gout des autres !
La crainte se justifie, dans une certaine mesure, elle se comprend, mais elle est là ! Chacun se protège, il faut le faire, rigoureusement. Les « instances » se préservent en fixant des règles, en imposant des restrictions. C’est leur rôle ! Comment dire, « c’est trop » ou « c’est trop peu », sauf, bien sûr à être dans le camp de ceux qui savent, mais ne font pas ? Les conséquences sont, elles, bien visibles.
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