Le 29 novembre, c’est la Saint-Saturnin, mais c’est aussi pour certaines enseignes commerciales le Black Friday.
Le CLEC, comme nous l’avons déjà signalé, à plusieurs reprises dans les pages de notre revue déplore cette marque d’allégeance au mercantilisme anglo-américain.
C’est dans cet esprit que nous relayons le message du collectif LANGUE FRANÇAISE (1). À chacun de décider de l’attitude qu’il convient d’adopter en la circonstance, tant vis-à-vis de la transmission du message proposé, qu’auprès des commerçants qui communiquent sur cette formule.
***Opération « vendredi fou » du 29 novembre 2019
Le collectif LANGUE FRANÇAISE (Belgique, Canada, France, Suisse), et les associations partenaires occasionnelles, constatent l’impact puissamment néfaste de la langue anglo-américaine. Elle n’étoffe plus le français, mais l’étouffe jusqu’à se substituer à lui comme langue d’usage en terres francophones. Elle dilue nos identités et les valeurs qui s’y rattachent.
Le 29 novembre aura lieu, partout dans le monde, l’opération commerciale Black friday, grande braderie américaine des cultures, notamment francophones. Nous lançons un appel au rejet de cette dénomination, et plus généralement au refus d’acheter aux entreprises collaboratrices.
Pour vous associer à cette démarche nous vous invitons à partager ce message via les réseaux sociaux et/ou vos contacts.
« Le 29 novembre 2019, opération commerciale étatsunienne dénommée Black Friday, je refuse de voir brader ma langue française et ses valeurs à l’empire anglo-américain.
Je soutiens le conseil donné par le collectif LANGUE FRANÇAISE à toutes les entreprises de la Francophonie d’utiliser l’expression « Vendredi fou » plutôt que l’expression anglo-américaine Black Friday comme le recommande le Grand dictionnaire terminologique du Québec (GDTQ) qui définit ainsi cette journée : "Journée du vendredi qui suit le quatrième jeudi de novembre, date de l’Action de grâce aux États-Unis, au cours de laquelle les commerçants offrent des rabais importants pour marquer le coup d’envoi des achats de Noël."
Je suis l’avis du collectif qui invite les consommateurs et consommatrices à oublier les commerces qui multiplient l’utilisation de Black Friday, ou mieux encore à refuser de participer au Black Friday, grande braderie américaine des cultures. »
(1) https://ma-patrie-est-la-langue-francaise.blogspot.com/