Les « petites lignes » en question
Le 15 février 2018, peu après la parution du rapport Spinetta 1 sur l’avenir du ferroviaire, le gouvernement a lancé les rencontres avec les syndicats sur les suites à donner aux recommandations, plus ou moins radicales de ce rapport, pour solutionner « les problèmes qui minent le modèle économique du rail en France ».
En cette mi-mars, date à laquelle elle est rédigée, cette chronique s’écrit dans un climat social particulièrement tendu où les organisations syndicales se concertent et préparent des actions laissant augurer une épreuve de force majeure face aux propositions de réformes en profondeur de la SNCF et de la règlementation applicable à son personnel.
Parmi les nombreux points que le rapport préconise de traiter, celui des « petites lignes » a été rapidement écarté du débat par le Premier ministre. Dix jours après sa parution, il déclarait ne pas vouloir suivre les recommandations de ce rapport.
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