Les dés sont lancés
Les dés sont lancés, nous voici engagés dans un nouveau cycle de douze mois qu’il est inutile de convertir en secondes : les grands nombres effrayent.
Comme souvent nous sommes confrontés à des informations contradictoires, la violence et les bons sentiments se côtoient, c’est irrémédiable !
Beaucoup d’entre nous ont été touchés par la douleur des hommes, femmes et enfants lancés sur les routes de l’exil. Ce n’est pas la première fois que tyrans et barbares s’allient pour détruire. Certains d’entre vous ont formulé leur émotion en la façonnant en matière poétique.
En première approche, cela semble moins efficace que le barbelé (dont on perfectionne sans cesse la capacité à entraver le franchissement. Un article fort intéressant est paru dans le journal le Un, n° 77, sous la plume du philosophe Olivier Razac), mais, malgré tout, la poésie reste une belle façon de résister…
C’est ainsi, au mois de novembre 2015 que j’avais commencé cet éditorial ; ensuite, je dissertais à propos de l’accueil, dû aux émigrés, à cause de cette « fraternité » (...)